Philip Roth est né à Newark, petit port du New Jersey, proche de Manhattan et cela en 1933 Sa famille et l’ensemble de ses proches font partie de ce que l’on pourrait appeler la petite bourgeoisie.

Il fait des études littéraires à l’Université Bucknell puis à celle de Chicago. 959 est une année importante pour lui car il se marie pour la première fois et publie son premier livre qui est un recueil de nouvelles. Celui-ci sera un coup de maître puisqu’il lui vaudra le National Book Award. Il s’intitule « Good Bye Colombus »

En 1963, déjà, il divorce et sa vie sentimentale et sexuelle sera assez agitée. Il s’invente un double en créant le personnage de Nathan Zuckermann qu’il utilisera dans plusieurs livres comme : « L’écrivain des ombres » et Zuckermann délivré » Dans ces livres, il nous raconte une bonne partie de sa vie sexuelle, mais le second nous raconte aussi ses mauvais rapports avec son père malade parce qu’il ne vit pas selon les bonnes manières des Juifs.



Dans « Portnoy et son complexe » il nous raconte, avec beaucoup d’humour toute la lourdeur et le poids de l’éducation d’un enfant à la juive. Ce livre est considéré comme un des 25 plus grands livres du XXieme siècle. Dans « Professeur de désir » il nous raconte les aventures d’un jeune professeur de littérature répondant au nom de David Kepesh. C’est le même personnage que nous retrouverons des années plus tard dans « La bête qui meurt » publié en 2001 et en français en 2004. Le sexe y joue toujours son rôle, mais aussi la vieillesse menaçante et la mort. Dans « La contrevie » il nous raconte l’intolérance et la rigidité de l’idéologie en Israël.



Puis vient ce que l’on a appelé une trilogie à savoir « La pastorale américaine », « J’ai épousé un communiste » et « La tache » Le second a pour thème central le McCartysme aux Etats-Unis alors que les deux autres abordent davantage le problème de l’identité des Juifs dans la société américaine. C’est dans cette catégorie que nous devons classer « Le complot contre l’Amérique » écrit en 2004 et traduit en français en 2006.



Nous pouvons donc dire que Philip Roth développe surtout ses idées sur le sexe, la jalousie, les rabbins, la société américaine, les hommes politiques, l’identité, la vieillesse et la mort.