Arria Marcella

Arria Marcella

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« Arria Marcella » est une nouvelle fantastique de Théophile Gautier (1811-1872) publiée pour la première fois le 1er mars 1852 dans la revue de Paris, avec le sous-titre « Souvenir de Pompéi ».

« Arria Marcella » raconte l’histoire de trois jeunes amis, Fabio, Max et Octavien, qui parcourent l’Italie. Ils sont alors dans la région de Naples. Ils visitent le musée des Studj, qui rassemble de nombreux objets provenant de Pompéi et Herculanum. Soudain, Octavien s’attarde devant une empreinte dans la cendre révélant un sein de femme au galbe parfait. Ils vont ensuite tous les trois visiter Pompéi, dont l’atmosphère les fascine. Le soir, après un repas bien arrosé, Octavien va se promener seul dans les ruines. La ville ne lui semble plus aussi figée qu’auparavant, et paraît même en bon état. Au lever du jour, il entend des bruits, et croise des gens en tenue antique. Il est revenu à l’époque de la belle Arria Marcella, qu’il finira par rencontrer…

« Arria Marcella » tient à la fois du romantique et du fantastique. On découvre un romantisme certain avec le jeune Octavien, qui fuit la réalité en voyant cette empreinte de sein dans la cendre. « Arria Marcella » se focalise globalement sur les sentiments et les sensations du jeune homme, en particulier ceux qu’il ressent devant Arria Marcella. Le fantastique, quant à lui, apparaît progressivement ; peu à peu, Octavien va voir de plus en plus d’éléments qui lui indiqueront qu’il est retourné à l’Antiquité.

La nouvelle « Arria Marcella » s’inscrit dans l’essor du genre fantastique en France à l’époque romantique. Cet essor fait suite à la traduction française des contes d’Hoffmann, qui remporte un vif succès, et influence de nombreux auteurs. Plusieurs grands noms de la littérature française de l’époque ont rédigé des œuvres fantastiques : Maupassant, Balzac, …

« Arria Marcella », encore aujourd’hui, continue de susciter l’intérêt. La nouvelle est notamment au programme des cours de français au collège en quatrième ; elle constitue à la fois une façon originale de parler de la ville de Pompéi et une très bonne introduction à l’étude des genres romantique et fantastique.