
Commentaire de texte / Analyse
Candide : Chapitre 12 (Le récit de la vieille)
Commentaire de texte / Analyse de Voltaire
Commentaire composé sur le chapitre 12 de Candide de Voltaire (Le récit de la vieille). Cette analyse du chapitre 12 (le récit de la vieille) de Candide de Voltaire a été rédigée par un professeur de français.
Candide, ou l'Optimisme est un conte philosophique écrit par Voltaire et publié pour la première fois en en janvier 1759. Le mot « candide » vient du latin candidus qui veut dire blanc : cette étymologie sert à souligner la grande naïveté du personnage principal.
Dans le chapitre XII, que nous allons étudier ici, Candide vient de retrouver Cunégonde et a quitté Cadix pour rejoindre le Paraguay. Lors de la traversée, il écoute les malheurs de la vie d'une vieille, qui a connu bien des catastrophes depuis son enfance. Maltraitée, exploitée, faite prisonnière, elle a beaucoup voyagé et lui fait part de ses errances forcées.
L'extrait qui nous intéresse ici porte sur la fin de son récit. Au-delà de la narration, c'est bien la philosophie de Voltaire et sa critique de l'optimisme béat qui ressort de ce passage.
Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Candide : Chapitre 12 (Le récit de la vieille)"
- Introduction
- Texte étudié
- Commentaire composé
- Eléments parodiques pour un récit atroce
- Le récit d'une vie
- Les éléments de parodie romanesque
- Une morale pessimiste
- Un pan particulier de la philosophie de Voltaire
- Portée moraliste de l'extrait
- Conclusion
- Eléments parodiques pour un récit atroce
A propos du commentaire
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Pages
5 -
Format
.pdf -
Style
abordable et grand public -
Rédacteur du commentaire
Sophie Lecomte -
Titre du livre commenté
Candide : Chapitre 12 (Le récit de la vieille)
A propos du livre "Candide"
« Candide ou l’Optimisme », plus souvent désigné sous le titre court de « Candide », est un conte philosophique de François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), paru en 1759. Cette œuvre ironique est un récit de formation centré sur un héros nommé Candide.
Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Son maître, Pangloss, est professeur de « métaphysico-théologo-cosmolonigologie », et enseigne que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Suite à un baiser interdit avec Cunégonde, la fille du baron, Candide est chassé du château. C’est le début d’un long voyage initiatique, qui verra Candide traverser l’Europe et l’Amérique…
L’ironie de « Candide » paraît dès la couverture : l’ouvrage est prétendument « traduit de l’allemand de Mr. le docteur Ralph », avec les « additions qu’on a trouvées dans la poche de l’auteur ». Le nom du château où vit Candide, Thunder-ten-tronckh, est également une parodie des noms souvent longs de la noblesse ; les classes sociales de l’époque comptent parmi les principaux thèmes du conte. Mais « Candide » est surtout une prise de position de Voltaire par rapport à un débat philosophique qui animait l’époque sur le fatalisme et l’existence du mal.
Voltaire est farouchement opposé à la vision de Leibniz selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. C’est d’ailleurs Leibniz qui est raillé à travers le personnage caricatural de Pangloss, qui continue à défendre la philosophie optimiste malgré toutes les épreuves endurées par Candide. D’ailleurs, le héros ponctue chaque épisode d’une réflexion à propos de l’optimisme de son maître. En outre, ce dernier trouvera, dans le récit, son opposé dans la figure de Martin, compagnon de voyage de Candide plutôt pessimiste.
« Candide » est réédité vingt fois du vivant de son auteur ; c’est l’un des plus grands succès littéraires français. L’ouvrage a par ailleurs été adapté à de nombreuses reprises, que ce soit au théâtre, au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée. Ce conte philosophique est un grand classique de la littérature française, fréquemment étudié dans les écoles et les universités.