
Commentaire de texte / Analyse
Candide : Chapitre 6 (L'Autodafé)
Commentaire de texte / Analyse de Voltaire
Commentaire composé sur le chapitre 6 de Candide de Voltaire : \"L'autodafe\". Cette analyse sur l'autodafé (chapitre 6 de Candide de Voltaire) a été réalisée par un professeur de français.
Le Chapitre VI de Candide, conte philosophique écrit par Voltaire en 1759, est intitulé « Comment on fit un bel auto-da-fé pour empêcher les tremblements de terre, et comment Candide fut fessé ». Dans ce chapitre, Voltaire s'inspire d'un évènement réel qui l'a profondément marqué : le tremblement de terre de Lisbonne et l'autodafé qui l'a suivi, le 20 juin 1756.
Le héros du conte, Candide, a déjà vécu bien des situations difficiles à ce stade du livre ; pour autant il n'a pas encore perdu sa naïveté légendaire. Ici, après avoir survécu aux catastrophes naturelles qui se sont abattues sur Lisbonne (ainsi que son maître Pangloss), il est condamné, avec d'autres boucs émissaires, à être exécuté au cours d'une grande cérémonie, pour empêcher que la terre ne tremble de nouveau. Il s'agit d'un autodafé, une cérémonie au cours de laquelle on brûlait les personnes jugées hérétiques.
Ce chapitre permet à Voltaire de dénoncer l'Inquisition et le fanatisme religieux, tout en étendant sa critique à l'optimisme de Leibniz, qu'il s'attache à critiquer dans toute l'œuvre. Pour cela, il utilise avec brio les possibilités offertes par l'ironie.
Que puis-je trouver dans ce commentaire sur "Candide : Chapitre 6 (L'Autodafé)"
- Introduction
- Texte étudié
- Commentaire
- L'ironie de Voltaire
- Les différents procédés
- La mise en scène de l'autodafé
- Une critique acerbe du fanatisme religieux
- Irrationnel et intolérance du religieux
- Critique de l'autodafé, cruel et inutile
- Dimensions critiques du passage
- Conclusion
- L'ironie de Voltaire
A propos du commentaire
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Pages
5 -
Format
.pdf -
Style
abordable et grand public -
Rédacteur du commentaire
Sophie Lecomte -
Titre du livre commenté
Candide : Chapitre 6 (L'Autodafé)
A propos du livre "Candide"
« Candide ou l’Optimisme », plus souvent désigné sous le titre court de « Candide », est un conte philosophique de François-Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778), paru en 1759. Cette œuvre ironique est un récit de formation centré sur un héros nommé Candide.
Candide est un jeune garçon vivant au château du baron de Thunder-ten-tronckh en Westphalie. Son maître, Pangloss, est professeur de « métaphysico-théologo-cosmolonigologie », et enseigne que nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. Suite à un baiser interdit avec Cunégonde, la fille du baron, Candide est chassé du château. C’est le début d’un long voyage initiatique, qui verra Candide traverser l’Europe et l’Amérique…
L’ironie de « Candide » paraît dès la couverture : l’ouvrage est prétendument « traduit de l’allemand de Mr. le docteur Ralph », avec les « additions qu’on a trouvées dans la poche de l’auteur ». Le nom du château où vit Candide, Thunder-ten-tronckh, est également une parodie des noms souvent longs de la noblesse ; les classes sociales de l’époque comptent parmi les principaux thèmes du conte. Mais « Candide » est surtout une prise de position de Voltaire par rapport à un débat philosophique qui animait l’époque sur le fatalisme et l’existence du mal.
Voltaire est farouchement opposé à la vision de Leibniz selon laquelle nous vivons dans le meilleur des mondes possibles. C’est d’ailleurs Leibniz qui est raillé à travers le personnage caricatural de Pangloss, qui continue à défendre la philosophie optimiste malgré toutes les épreuves endurées par Candide. D’ailleurs, le héros ponctue chaque épisode d’une réflexion à propos de l’optimisme de son maître. En outre, ce dernier trouvera, dans le récit, son opposé dans la figure de Martin, compagnon de voyage de Candide plutôt pessimiste.
« Candide » est réédité vingt fois du vivant de son auteur ; c’est l’un des plus grands succès littéraires français. L’ouvrage a par ailleurs été adapté à de nombreuses reprises, que ce soit au théâtre, au cinéma, à la télévision ou en bande dessinée. Ce conte philosophique est un grand classique de la littérature française, fréquemment étudié dans les écoles et les universités.